[Fiche validée] Fiche de Gheydan

Gheydan Sam 6 Nov - 13:37

Gheydan Arfengher

Nom : Arfengher
Prénom : Gheydan
Surnom : Danse-Lame
Age : 18 ans
Sexe : M
Race ( élément pour les démons et anges) : Humain
Rang : Mercenaire errant
Arme(s)/objet(s) : Deux katanas nommés Kyōdo et Sokudo ainsi qu'un Fendoir nommé Kôhai
Style de combat : Prend un malin plaisir à humilier son adversaire avant de l'achever. N'attaque jamais dans le dos et ne considère jamais aucun de ses combats perdus tant que son adversaire l'attaque en fourbe.
Techniques ou école : Agressif
Domaine naturel : Plaines

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Description physique :

Il faut une certaine carrure pour être un mercenaire réputé, une force conséquente pour ne pas perdre son titre et des nerfs d'acier pour surmonter tous les handicaps du métier. Le corps de Gheydan semble taillé pour ce rôle.
Un visage allongé, anguleux, une fine bouche en ouverture d'une mâchoire carrée, un nez aquilin, des yeux sombres surmontés de sourcils bruns, le tout encadré de cheveux châtain broussailleux. Un cou de taureau, des épaules larges maintenant de puissants bras, un buste droit et musclé terminé d'une fine taille et d'athlétiques jambes élancées pour soutenir parfaitement le tout de deux bons mètres.

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Description Morale :

D'un tempérament plutôt solitaire, Gheydan se sait très sensible à la nature de toute chose, et, de ce fait, il évite de trop s'attacher aux gens qu'il lui arrive de croiser sur sa route aventureuse (car il n'est pas aisé dans sa profession de garder contact avec des intimités...). L'honneur est chez lui une priorité respectueuse et chacun de ces combats, qu'ils soient physiques ou oraux, sont basés sur ce principe. Malgré ce respect apparent, Gheydan n'en reste pas moins un tueur à sang-froid, avide de sueur froide et d'adrénaline guerrière, d'où son appartenance à une profession à hauts risques.

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Histoire :

--->Jyu-Taï cracha aux pieds de l'insolent qui venait de lui parler avant de lui décocher un sourire hautement irrespectueux teinté de dents jaunies et cariées.

_"Combien cette pimbêche t'a-t-elle donné pour lui ramener son or, demanda le vieux marchand ?"

Le jeune homme qui lui faisait face jeta un coup d'oeil aux deux gorilles qui encadraient le vieillard avant de répondre :

_"Elle ne m'a rien donné encore, elle m'a seulement promis.
_Quoi donc ? Un bol de riz ? Deux tout au plus ?!
_Une récompense à la hauteur de mon travail...et à portée de paiement pour elle.
_C'est exactement ce que je disais. Cette vaurienne de Zieng n'est pas assez courageuse pour venir réclamer son argent en personne ! Y'a-t-il un quelconque honneur à se jeter dans la gueule du loup pour nourrir un agneau capricieux ?"

Une ombre bougea dans le dos du jeune mercenaire et se posta à ses cotés à la surprise de Jyu-Taï. La jeune fille qui lui faisait face le toisait de ses deux grands yeux noirs d'un air mauvais, profondément rageur.

_"JE suis venue en personne à de nombreuses reprises, vieux héron cramoisi ! Mais si je dois me contenter de recevoir un coup de pied au cul à chaque fois que je viens réclamer mon dû, je suis certaine que tu n'apprécieras pas de te retrouver pendu à tes propres testicules !"

Les deux gardes durent se retenir d'éclater de rire face à une telle tirade mais se remirent immédiatement au garde à vous au premier regard furibond de leur employeur. Jyu-Taï croisa ses doigts squelettiques entre eux et foudroya la jeune femme brune de son regard vide et perçant.

_"Vous pensez donc encore, malgré vos vaines tentatives passées, qu'un accompagnateur pourra vous aider à me persuader de vous rendre ce que vous considéré comme étant vôtre.
_Non, je pense seulement que si une fois encore vous envoyez vos deux lourdaux pour me jeter dehors, lui se fera un plaisir de faire en sorte à ce que cette discussion ne concerne que nous deux.
_Vraiment ? Je serai curieux de savoir comment !"

En parfaite synchronisation, les deux gardes bondirent sur Zeng à une vitesse sidérante. La jeune femme bondit en arrière, surprise...et son propre garde s'interposa.
Haut de deux bons mètres, affublé d'une armure de combat imposante et couronné d'un bandana noir, le mercenaire se jeta en avant, à la rencontre des assaillants. Ses mains de guerrier saisirent fermement les têtes des deux gorilles, les immobilisant, puis il plongea en avant, les entraînant avec lui et cognant violemment leurs cranes contre le sol, les assommant pour le compte.
Jyu-Taï ricana de stupeur et gratta de ses longs ongles sont front dégarni.

_"Ma chère, je ne savais pas que vous aviez en votre possession de quoi vous offrir la protection d'un tel énergumène ! Combien, disions nous ?
_La totalité des rentes des rizières du NORD et de l'OUEST !"

Le vieillard bougonna un ramassis de jurons incompréhensibles, enfouit sa main dans un petit coffret posé au pied de son bureau et en sortit deux paquets qu'il tendit à la jeune femme.
Après un bref salut, cette dernière s'en saisit et quitta la pièce, son mystérieux employé sur ses talons. Une fois dehors, Zieng ouvrit l'un des paquet et en sortit un poignée de pièces qu'elle tendit au mercenaire.

_"Cela sera-t-il suffisant ?
_Je ne suis pas très regardant sur le prix, mademoiselle. Donc, oui, ce sera suffisant.
_Je vous remercie...et...je vous prie de m'excuser pour mon comportement à votre égard lors de notre rencontre. J'étais...
_Tendue, je me doute bien. Je ne dois pas être le premier mercenaire que vous engagez pour cette affaire.
_Non, effectivement. Les autres n'ont pas pu se débarrasser de ces gardes.
_Les Combattants Impériaux sont généralement de bons guerriers dans de nombreux domaines martiaux...ceux-là étaient d'un niveau confirmé.
_Et je n'avais pas les moyens d'engager un mercenaire assez puissant pour surpasser rien que leur niveau. J'ai eu de la chance de tomber sur vous."

Zeng sourit au jeune homme qui fit de même. Ils regagnèrent rapidement la petite masure de la jeune femme où une servante préparait un repas chaud comme en témoignait la fumée émanant de la cheminée en plein été.

_"Vous restez pour le diner...je ne connais pas votre nom.
_Feng.
_Dinerez-vous avec moi ?
_Non, mademoiselle. Je suis désolé mais un mercenaire comme moi ne peut pas s'attarder dans vos contrées. Trop de personnes ne nous apprécient pas ici. Peut être une autre fois.
_Vous gardez contact avec vos employeurs ?
_Lorsqu'ils me plaisent, oui, lui répondit il en lui lançant un clin d'oeil."

La jeune femme rougit à ce geste et détourné son regard, gênée. Rapidement, le jeune homme rassembla ses affaires laissées ça et là dans la petite maison et, après quelques remerciements et de brefs au-revoir, il prit la direction de la forêt, où, du moins il l'espérait, personne ne lui causerait d'ennuis.

--->Le samouraï déposa une petite sacoche sur la table du vieux marchand et le regarda avec dégoût se précipiter pour en étudier le contenu. Jyu-Taï releva lentement la tête pour le gratifier d'un regard peu ragoutant qui traduisait son contentement.

_"Vous êtes trop bon mon maître, susurra-t-il !
_Garde ton venin, cracha le guerrier. Où donc cette jeune femme loge-t-elle ?
_A l'orée des bois, au SUD du village. Vous la trouverez rapidement, elle est la seule à vivre à l'écart du village !
_Bien.
_Mais...monsieur ?! Si ce n'est pas indiscret, pourquoi ce mercenaire vous intéresse-t-il tant ?"

Le sabre du maître chuinta hors de son fourreau et vint piquer légèrement la gorge du vieillard à une vitesse fulgurante. Jyu-TaÏ manqua un battement de coeur et retint brusquement sa respiration, les traits de la peur se lisant peu à peu sur son visage. Le samouraï sourit de toutes ses dents.

_"C'est indiscret."

Puis il rengaina son arme et partit.

--->Gheydan déposa le corps sans vie du daim près des braises encore ardentes et sortit un couteau à dépecer. Il ressentait souvent une petite pointe de dérangement lorsqu'il taisait son nom à ses employeurs, et plus encore lorsqu'il développait un faible pour ses employeurs. Le daim cuit vite et, après avoir mangé, le jeune Mercenaire sortit ses deux sabres de leurs fourreaux respectifs. L'un, au tranchant lourd et robuste, à la garde longue et à la poignée épaisse, Kyôdo, la force. L'autre, affuté, fin, précis, à la garde rugueuse pour une bonne attache, à la poignée fine, Sokudo, la vitesse.
Les fourrés s'écartèrent brusquement face au jeune homme surprit. Ils sourit. En guise d'échauffement il était servi...peut être même était-ce un peu trop face à un Samouraï.
De son arme droite, Gheydan para le sabre de son assaillant, et du gauche, lui asséna un coup de taille rageur qui le manqua de peu. Les deux combattants s'éloignèrent pour se rejoindre instantanément, tous deux entraînés dans une ronde mortelles, un manège de coups infernaux, une pluie de botes dévastatrices ! De niveau similaires, l'un comme l'autre voyait bien que ce combat risquait de s'éterniser du fait que personne ne prenait l'avantage.
Soudain, le samouraï trébucha sur une buche posée près du feu et se sentit partir en arrière. Il roula adroitement sur son épaule pour ne pas perdre l'équilibre et se releva en souplesse...face à une lame pointée sur sa tête. Il sourit.

_"On dirait bien que tu me rattrapes, Gheydan...ou plutôt devrai-je dire "Feng" !
_Je t'ai toujours dépassé, Neylis. Et retire moi ce casque, tu ressembles à un homme et tu me caches ton beau visage, lui répondit amicalement le jeune mercenaire en rangeant ses armes !
_Mais quel gentil homme tu fais ! Pourrai-je aller jusqu'à te demander une place auprès de ton feu et une assiette de Daim s'il t'en reste ?
_Avec du pain et du fromage si tu veux.
_Merci."

Ôtant son casque, Neylis révéla une courte chevelure blonde qui surplombait un visage légèrement carré marqué par deux grands yeux marrons pétillant par dessus un nez fin et de fines lèvres rouges. Elle mangea lentement, narrant quelques exploits au grand mercenaire qui l'écouta sans dire mots, puis, enfin, elle posa son assiette et sortit un parchemin de sa sacoche accrochée à sa ceinture. Gheydan ricana.

_"S'il s'agit encore d'un avis de recherche, d'expulsion du territoire ou d'une demande de ralliement à ma personne, tu peux le ranger, Neylis. Je n'en ai que foutre !
_Il s'agit là d'un contrat, gros bêta ! Lis le au lieu d'inventer des stupidités !"

Gheydan sourit à la jeune femme et prit le parchemin qu'il déroula sous ses yeux.

"On recherche :
L'héritière du dragon.
Nom : Kami no iki (souffle divin)
Age : 15 ans
Taille : 1m65
Cheveux : Bruns
Yeux : Verts
Récompense --> 200 000 Yens"

_"Ah...
_Je vois que la récompense ne te laisse pas de marbre.
_Non, en effet, surtout pour ramener une gamine qui s'est uniquement contenté de faire une fugue d'adolescente capricieuse.
_Si ça n'était que ça...elle est la fille du Ryu-Fu (dragon des vents) et est dotée d'un grand pouvoir qu'elle maîtrise déjà parfaitement. Seulement voila, au cours de son entraînement, ses maîtres lui ont parlé de la force que recèlent les écrits des Anciens de notre monde auxquels seuls les plus puissants des professeurs de ce monde ont accès. A présent, capricieuse comme elle l'est, elle est persuadée qu'elle est digne de recevoir l'héritage des Anciens malgré son inexpérience et veut tout faire pour s'en emparer.
_Je vois...donc c'est une sorte de tornade qui risque de s'abattre sur nous si personne ne l'arrête...mais je ne suis qu'un humble mercenaire, tu penses vraiment que je peux me risquer seul à l'approcher ?
_Non.
_...et donc ?
_Et donc tu ne devines pas, lui demanda la jeune Samouraï d'un air malicieux ?"

Gheydan sursauta avant d'éclater de rire brusquement. Neylis sourit face à cette réaction et se resservit un peu de daim.

_"On ne va pas se quitter avant longtemps je présume, lui lança le jeune mercenaire en souriant.
_Tu présume bien. Je t'accompagne pour cette mission.
_Je suppose que nous devons donc faire 50/50 ?
_Eh bien...non. En tant que Samouraï, cette mission doit être menée bénévolement par ma personne...donc, non. Nous ne faisons pas 50/50. Tu peux tout prendre.
_Tu vas devoir supporter les remarques d'un mercenaire mal avisé, borné et inconscient ainsi que ses vaines tentatives de séduction pendant un temps indéterminé et tu ne demandes rien en retour ? Moi, je propose que nous fassions tout de même 50/50. Personne ne le saura.
_Si je ne demande rien, peut être est-ce justement parce que tes remarques et tes vaines tentatives ne me dérangent pas.
_Oh ?! Que dois-je comprendre ?"

Neylis se rapprocha d'un démarche féline du jeune homme et posa une main caressante sur sa joue, rapprochant "dangereusement" ses lèvres des siennes.

_"Tu ne dois comprendre que ce que j'ai dit, Gheydan. Sur ce, bonne nuit à toi."

Et, d'une même démarche, elle partit dans les fourrés y chercher ses affaire pour les installer près du feu et s'y emmitoufler. Gheydan resta sans dire mot, un petit sourire au coin des lèvres. Après quelques heures de veille, et persuadé que l'endroit resterait sûr un bon moment, le jeune homme rassembla ses affaires et s'approcha de Neylis.

_"Bonne nuit, jeune samouraï, murmura-t-il à son oreilles. Ta compagnie est toujours un véritable plaisir pour moi...mais je travail seul."

Et, les sens aux aguets, il disparut dans les bois.